
Ituri : «On ne peut aimer Fatshi et haïr son représentant» : les témoins de Fatshi défendent Luboya
Les témoins de Fatshi, partisans du président de la République Félix Tshisekedi, ont exprimé leur soutien indéfectible au gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant-général Jonny Luboya Nkashama, au cours d’un entretien accordé à Ituri.cd.
Josué Muleta, secrétaire provincial de ce mouvement en Ituri, a insisté sur la cohérence entre le soutien au chef de l’État et celui au gouverneur militaire, qu’il considère comme le relais direct des actions présidentielles dans la province.
« Il est impossible d’aimer Fatshi et de haïr le gouverneur militaire qui concrétise sa vision ici en Ituri », a-t-il déclaré.
Appelant à l’unité et à la paix, Muleta exhorte la population à bannir la haine et à s’aligner derrière l’autorité provinciale :
« Nous, témoins de Fatshi, sommes déterminés à accompagner le gouverneur militaire dans sa mission. Les Ituriens doivent tourner le dos aux divisions, car ceux qui soutiennent le président tout en s’opposant au gouverneur se placent dans une contradiction intenable. »
Cette sortie intervient dans un contexte de défiance croissante d’une partie de la société civile à l’égard de l’administration militaire, accusée par certains de ne pas répondre efficacement aux attentes sécuritaires et sociales. La semaine dernière, lors de son retour à Bunia, le gouverneur Jonny Luboya avait pourtant réaffirmé son engagement, promettant de « servir l’Ituri jusqu’à son dernier souffle », une déclaration qui a suscité des réactions contrastées dans la population.
Alors que le débat sur la gouvernance militaire reste vif, les témoins de Fatshi se veulent une force de mobilisation et de soutien politique à la fois pour le chef de l’État et pour son représentant dans cette province en proie à l’instabilité.
Charlie Omba depuis Bunia
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Léopold MIGO
Luboya à déjà fait beaucoup pour notre province, entre autres le développement et il se force pour la sécurité en Irumu et Djugu. Mais papa vous oubliez vos enfants de Mambasa, surtout ceux de Babila Bakwanza d’où les ADF font la loi, surtout à Lolwa, la population est obligé de payer les taxes pour accéder à leurs champs 10$ pour le travailleur simple et 25 propriétaire du champ.
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