Ituri : l’invalidation des candidats proclamés par la CENI est politique et non communautaire (CAJPD-G)
Collée d’une connotation tribalo-communautaire, la province de l’Ituri risque d’enregistrer des «déclarations» et «indignations» des structures communautaires suite à l’invalidation de leurs membres à la législature nationale, par la cour constitutionnelle ce mardi 12 mars 2024.
Bien qu’ayant connaissance de cette procédure judiciaire qui soit normale et prévue par la loi électorale, en province de l’Ituri, il ne manque pas un groupe des personnes qui, malgré tout, communautarisent des faits.
Le Collectif des Analystes et Journalistes pour la Paix, le Développement et la Promotion du Genre, (CAJPD-G) interpelle les ituriens à la maturité et au patriotisme.
«[…] La guerre politique ne doit pas devenir communautaire. Les hommes politiques de la province de l’Ituri doivent savoir se battre politiquement sans faire recourt au soulèvement communautaire.[…]» a écrit ce collectif, avant de poursuivre :
«[…] l’Ituri n’a pas besoin des déclarations du Genre : «nous dénonçons l’invalidation de notre fils…» ; «nous déplorons le traitement injuste de notre digne fils et frère» ; « nous regrettons le comportement de la communauté X qui nous a pris la place de la communauté Y au sein de l’assemblée nationale» […]»
À Mambasa c’est l’homme politique Akandabo Jean-Marie de l’UDPS/Tshisekedi qui remplace Shishombo Mihali Saidi de la même famille politique. Aucune communauté n’est remplacée par une autre.
En territoire d’Irumu, Fidèle Kakule Muke Vaghumawa est remplacé par Aliegera Nyakulinde, sur décision de la Cour Constitutionnelle, et non une marginalisation d’une communauté par une autre.
A Djugu, c’est Angel Tabu Makusi qui remplace Marie Djaza Vianney. Il n’est pas question d’une communauté d’engueuler une autre, a interpellé CAJPD-G et ajoute que la province de l’Ituri mérite mieux, a conclu le collectif des Analystes et Journalistes pour la Paix, le Développement et la Promotion du Genre.
Notons que peu avant, au sujet des élections, des messages de haine avaient inondé dans les réseaux sociaux, discréditant certains politique à l’avantage des autres.
Rédaction