Ituri : L’impraticabilité des routes des dessertes agricoles engendre des effets sur la vie socio-économique des populations
Dans la province de l’Ituri, plusieurs routes de dessertes agricoles se trouvent dans un état de délabrement très avancé pendant cette période pluvieuse notamment, dans les territoires de Djugu, Irumu, Mambasa et Mahagi qui ravitaillent des centres commerciaux des produits champêtres nécessaires pour la vente et la consommation.
Les routes en mauvais état deviennent des facteurs limitant le développement de plusieurs personnes sur le plan économique majoritairement.
Cependant, elles demandent l’amélioration des pistes des solutions au niveau rural pour sortir de la pauvreté. Ainsi donc, des villages connaissent une difficulté occasionnée par l’état piteux dans lequel se trouvent des routes des dessertes agricoles car, en saison pluvieuse, la fréquentation des tronçons routiers exige beaucoup de conditions pour les populations et engendre des impacts socio-économiques.
Certaines personnes rencontrées par Ituri.cd à ce sujet, affirment que le mauvais état des routes des dessertes agricoles ne facilite pas la cohabitation pacifique entre les communautés.
«Cette situation des routes impacte négativement sur notre vie sur tous les plans, pas moyen de fréquenter nos frères qui habitent d’autres villages, ceci, à cause de mauvais état des routes. Que le gouvernement provincial fixe aussi son regard sur nous, vous savez, la route est un élément de croissance dans une économie, agit afficacement de part et autre sur le secteur agricole. » a dit Delphin Matondo à Ituri.cd vendredi 06 septembre 2024.
Plusieurs sources révèlent aussi que les facteurs déterminants l’impraticabilité des routes des dessertes agricoles sont notamment, l’absence d’un service permanent d’entretien des routes et la population ne se soucie pas de l’entretien des routes. L’impraticabilité des routes des dessertes agricoles empêche aux ménages ruraux d’améliorer leurs conditions de
vie socio-économique. Plus celles-ci sont impraticables, plus les ménages restent cloisonnés et moins pourraient être en contact avec de grands centres de consommation et de vente de leurs produits agricoles après récolte à bon prix.
Charlie Omba