Ituri : les femmes veulent se frayer la voie dans les comités locaux de sécurité
Aux côtés des enfants, les femmes sont les premières victimes de la guerre de la province de l’Ituri en général et des territoires de Djugu et Irumu en particuliers.
Ces femmes veulent s’impliquer dans la politique sécuritaire de leurs entités respectives. Et ce, en prenant notamment part aux Comités Locaux de Sécurité (CLS) mais aussi, dans les Comités Locaux de Sécurité de Proximité (CLSP).
«La femme de l’Ituri et de Djugu en particulier veut effectivement et efficacement participer aux comités locaux et restreints de sécurité et de paix. Parce qu’elle est partie prenante de la paix et de la sécurité comme citoyenne de son pays et de son entité.» a déclaré, mercredi 25 janvier 2024, madame Jacqueline Malozi, coordinatrice du FOMI.
Elles qui dénoncent l’absence de la volonté politique des autorités nationales en ce qui concerne leur participation dans les CLS et CLSP, vont tout de même, à la sensibilisation des femmes dépendantes des éléments des groupes armés locaux en province de l’Ituri.
« nous sommes engagées et voulons aussi faire asseoir ce que nous faisons au niveau communautaire : femmes du marché, femmes du quartier, femmes du champ, qu’elles savent que la sécurité et la paix c’est aussi son affaire.» a-t-elle ajouté cette coordinatrice.
Elles ont rencontré pour cette fin, le gouverneur militaire de l’Ituri, le Lieutenant-Général Luboya N’kashama Johnny par le biais de son directeur de cabinet Étienne Unega Ege.
Il faut noter que ce projet de sensibilisation et de plaidoyer est exécuté par le consortium des Associations Féminines ASSOCITURI-FOMI avec l’appuie financier du Programme des Nations-Unies pour le Développement (PNUD).
Papy Kilongo