Ituri : le veuvage n’est pas une fin de vie pour une femme

Certaines femmes veuves de la ville de Bunia défient leur veuvage en entreprenant tant soit peu afin d’assurer la survie de leurs enfants orphelins.

C’est par exemple madame Amisa Ibrahim, une femme d’une quarantaine d’âges révolus qui entreprend dans la friture et dans la vente des omelettes, de la pâte d’arachides, de la shikwange et consorts.

Ituri.cd est allé à sa rencontre ce vendredi, 12 janvier à son lieu de vente. Madame Amisa Ibrahim affirme :

«qu’elle est contente de son travail et a six enfants orphelins et parvient à leur assurer la nourriture et la scolarisation voire l’épargne de peu de sous qu’elle gagne journalièrement»

Elle ajoute même qu’elle « a des clients qui proviennent du quartier Police des frontières juste pour acheter ses fritures.»

Cependant, elle encourage d’autres femmes veuves à entreprendre, ne serait-ce que dans une activité commerciale pour gagner de l’argent.

Blaise Wathum

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