Ituri : Le lac Albert déborde son lit, les entités littorales de Djugu, Irumu et Mahagi confrontées aux défis supplémentaires
L’augmentation du niveau des eaux du lac Albert, suscite des conflits et des désaccords entre les agriculteurs et les déplacés dans la chefferie des Bahema-Banywagi, localité du territoire de Djugu dans la province de l’Ituri en RDC.
D’après le service de protection civile qui livre la nouvelle, la montée des eaux du lac Albert et les dégâts négatifs de ses eaux débordées dans certains camps de pêche ou villages côtiers dans la partie méridionale de la chefferie des Mokambo, pourraient exposer des pêcheurs à des dangers sanitaires.
Les résidents du village Ther Arabi au Groupement des Apala s’inscrivent à faux contre les déplacés affectés par la montée des eaux du lac et se sont réfugiés dans leur entité. Ils occupent leurs terres agricoles et commettent des dégâts désagréables sur les cultures, disent-ils.
En ce qui concerne le camp de pêche Songa Ndaru 1, on attribue la responsabilité aux pêcheurs pour la destruction et l’invasion des terres agricoles, alerte la structure protection civile. De plus, au Camp de pêche de Muguma, les résidents sont exposés à la respiration ou l’inhalation d’une odeur désagréable d’oxygène ou d’air provenant des eaux du lac, ce qui pourrait nuire durablement à leur santé, alerte la même source.
D’après les informations nous parvenues, jusqu’à présent, plus de 3.500 foyers répartis dans plus de 20 camps de pêche ou villages côtiers, subissent la montée des eaux du lac situé au sein de la chefferie des Mokambo et ne parviennent pas à déterminer quel saint favoriser. Dans la région la plus affectée, plus de 800 mètres du littoral sont envahis, provoquant des dégâts des habitations, des navires, des filets, des mouvements de population, etc.
«Il est impératif de mettre en place des dispositifs de préparation, de prévention-réduction et des réactions d’urgence pour coordonner et gérer ces phénomènes catastrophiques», recommande la protection civile.
Peut-on noter que cette augmentation des précipitations a recommencé depuis le début de l’année en cours et affecte les côtes du lac Albert dans les trois régions, Mahagi, Djugu et Irumu.
Rédaction