Après quelques mois de la réhabilitation de la Route Nationale numéro 27 (RN27), tronçon Bunia-Komanda, les chauffeurs usagers de ce tronçon déplorent la garantie moins sûre des travaux de cette réhabilitation.

Ces chauffeurs l’ont fait savoir samedi 30 mars 2024 à Ituri.cd. Ils indiquent que cette route est certes réhabilitée, mais quelques endroits nécessitent d’être travailler.

Ils s’inquiètent aussi de l’approche de la saison pluvieuse qui pourrait occasionner la détérioration de l’état actuel de cette route.

«La route Bunia-Komanda est très bien ces derniers jours, sauf que certains endroits nécessitent vraiment une intervention rapide. Si non, elle ne peut pas terminer un mois, surtout que la saison pluvieuse a commencé. Ça va nous bloquer encore, surtout là où ça nécessite la pose des buses. Il serait mieux de dépêcher une équipe de la pose des buses rapidement s’il y a moyens. À part ça, quand même d’autres endroits se portent bien. Nous avons juste la difficulté des buses et de créer des caniveaux», a fait savoir un chauffeur usager de ce tronçon.

«C’est une chose à encourager parce que les difficultés sont en voies de disparition, mais nous avons constaté on est entrain de faire une route qui n’a pas de garantie. Alors, il faut voir comment revenir aux travaux pour faire une chose qui puisse nous rassurer pendant un moment donné. On peut parler des buses oui, là on cible quelques endroits, mais avec les caniveaux, ça nous projette de Bunia à Komanda. Avec des caniveaux, si on canalise des terrasses, là ça peut nous faire une garantie de deux ou trois ans. Mais avec l’aspect que nous voyons, il n’y a pas de garantie. Il y a des nids de poules qui se créent et des érosions qui se manifestent déjà. C’est pourquoi nous remercions et félicitons notre gouvernement par rapport à ce travail mais, il serait bien de faire quelque chose qui a de la garantie», a ajouté un autre chauffeur.

Rappelons que la RN27, axe Bunia-Komanda a été réhabilité par le gouvernement provincial, il y a de cela près de sept mois déjà.

Blaise Wathum