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Ituri – Irumu : Activités de planification des ressources naturelles, une piste de solution avancée par Justice Plus à Gety

Pour apaiser le conflit foncier opposant les communautés Walendu Bindi et Andisoma, l’organisation Justice Plus a réuni, du 6 au 7 novembre, à Ituri.cd, plusieurs acteurs locaux autour d’un atelier de dialogue communautaire.

Cette rencontre a rassemblé les autorités coutumières, leaders communautaires des villages Songokoy et Songolo Nyamabo, confessions religieuses, membres de la société civile, ainsi que des services techniques des domaines foncier et minier de Walendu Bindi.

Promouvoir un cadre de rapprochement:

Organisée dans le cadre du projet RESET (“Stabilisation réactive à travers la transition”), cette activité visait à instaurer un cadre de rapprochement entre les services techniques et les communautés locales, afin d’évaluer la gestion foncière et l’exploitation minière dans les grandes concessions du territoire d’Irumu.

 » L’unique voie pour résoudre ce conflit foncier entre Andisoma et Walendu Bindi, c’est le dialogue. Les gens doivent se parler, réfléchir ensemble et rechercher les limites réelles. Nous demandons aussi aux autorités de ressortir les cartes coloniales pour mieux déterminer les frontières entre ces deux entités « ,
a déclaré Peke Zaba, délégué de la commission provinciale en charge de la médiation.

Il a également exhorté les autorités provinciales et nationales à s’impliquer davantage pour faciliter une issue durable à ce différend.

Consolider la cohésion sociale

De son côté, Julien Kashemwa, animateur du projet au sein de Justice Plus, a encouragé la population à préserver les acquis de ce programme et à demeurer résiliente face aux conflits.

« Le projet vise à consolider les actions déjà engagées pour qu’il n’y ait plus de recul. Même si le conflit fait partie de notre réalité, nous devons apprendre à le gérer par le dialogue, pour continuer à vivre ensemble et échanger nos cultures « ,
a-t-il souligné.

Une approche participative pour la paix durable:

À travers des échanges et travaux participatifs, les participants ont identifié les ressources disponibles, évalué leur potentiel et proposé des stratégies concrètes de gestion. Cette démarche participative renforce la gouvernance locale, la cohésion communautaire et la transparence dans la gestion des richesses naturelles.

Désormais mieux informés, les habitants s’impliquent davantage dans les décisions concernant leur territoire. Ce processus contribue à réduire les risques de conflits et jette les bases d’un développement harmonieux et inclusif.

Un projet en consortium pour la stabilisation:

Pour rappel, le projet RESET est mis en œuvre par un consortium d’organisations, dont MERCYCOR, Justice Plus, CORACON, OIM, SOFEPADI et APC. Il vise à renforcer la résilience communautaire et à promouvoir la résolution pacifique des conflits dans les zones affectées par les tensions intercommunautaires.

Saint Olivier Eloim, depuis Gety/Irumu

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