×
Ituri – Exetat 2024 : hors-sessions, l’effectif féminin dépasse le masculin dans la province éducationnelle Ituri 1

Les examens hors-sessions ont bel et bien débuté ce lundi 06 mai 2024 dans la province éducationnelle Ituri 1.

Au total, quinze mille huit cent et un (15.801) élèves finalistes prennent part à ces épreuves dont huit mille (8.000) élèves filles, a indiqué Jean-Jacques Masumbuko, directeur provincial de la province éducationnelle Ituri 1.

Il résulte que pour cette année éducationnelle 2023-2024, 7.801 élèves garçons soit 49,3% prennent part aux épreuves contre 8.000 élèves filles soit 50.6% d’élèves filles participent à ces examens hors-sessions.

Ces statistiques exceptionnelles qui n’ont jamais été enregistrées dans le passé, indiquent des sources du bureau de Province Éducationelle (PROVED).

Jean-Jacques Masumbuko se félicite tout de même de ce bon début des examens sans incident. Tous les 49 centres que compte cette province éducationnelle ont bien débuté les épreuves, indique-t-il.

«Nous n’avons enregistré aucun incident. Même là où l’on pensait être les zones chaudes comme Biakato, Luna, Boga, Drodro, Mongbalu, aucun incident n’est enregistré».

Raüs Tshalwe, Commissaire Supérieur Adjoint et Vice-gouverneur policier de la province de l’Ituri qui a procédé au lancement de ces épreuves au Complexe Scolaire Jean Marie de la Mennais en ville de Bunia, rassure la prise en charge des frais de participation de tous les élèves qui ne sont pas en ordre jusqu’au jour du début de l’examen hors-sessions.

« […] J’ai demandé d’ailleurs le matin que s’il y a des élèves qui n’ont pas encore payé, la province va prendre en charge[…] », a laissé entendre le vice-gouverneur policier de l’Ituri.

David Mputu, président provincial de l’Association Nationale des Parents et d’Elèves du Congo (ANAPECO) indique avoir de bonnes impressions en rapport au début des examens. Il espère cependant que ces épreuves se clôtureront dans la quiétude.

La province de l’Ituri aspire une lueur d’espoir de paix après la signature commune d’un acte d’engagement par des groupes armés locaux qui d’autre fois étaient hostiles à la paix, chose qui rassure tant soit peu le bon déroulement des examens sur l’ensemble de la province.

Rédaction

Laisser un commentaire