Ituri : des propos diffamatoires proférés à l’encontre de Johnny Luboya, des mandats d’arrêts en cours
Après avoir observé des messages, des propos, des élucubrations, à l’encontre du Lieutenant Général Luboya N’kashama Johnny sur les réseaux sociaux, notamment dans différents groupes WhatsApp, quelques blogs « bien identifiés », ainsi que Facebook ; l’administration militaire vient, ce lundi 26 février 2024, de prendre des résolutions contraignantes.
L’autorité provinciale qui en est victime, a par son conseiller en communication et porte-parole mis en garde tous les auteurs de ces messages dénigrants.
Pour le Lieutenant Jules Ngongo, ces messages ne ciblent pas seulement le gouverneur militaire mais l’armée congolaise qu’il représente en Ituri.
«Tous ceux-là qui sont dans cette campagne de diabolisation, en réalité, ils ne sont pas contre l’autorité, mais contre l’armée. Parce que, le code pénal militaire qualifie tous ces propos comme l’outrage à l’armée. Parceque nous reconnaissons le Lieutenant Général Luboya comme l’un des officiers des FARDC. Dans l’article 87 du code pénal militaire, il est clairement écrit que : toutes expressions injurieuses à l’endroit ou contre les officiers, sous officiers, et hommes du rang sont punissables et qualifiés comme outrages à l’armée. Et la peine est de six (6) mois à cinq (5) ans de prison ferme» a explicité Jules Ngongo.
Le porte-parole du gouverneur militaire affirme que les auteurs de ces messages sont déjà bien identifiés et connus. Il annonce pour bientôt, le lancement des mandats d’arrêts contre ces présumés auteurs. Ce cadre de l’état de siège s’indigne de mention de la présence « des journalistes » parmi les suspects.
«Nous allons les traquer cette fois-ci. Nous vous assurons qu’ils seront jugés en pleine air. Tous les commanditaires seront dans le même sac. Qui qu’ils soient…» a-t-il tonné le porte-parole du gouverneur militaire de l’Ituri.
Rappelons que le gouverneur militaire est devenu l’objet des critiques et dénigrements sur les réseaux sociaux. Ces élucubrations remontent à la récente tuerie des personnes par CODECO et Zaïre dit « autodéfense » en Irumu et Djugu.
Rédaction