Faisant face à une famine, conséquence de la non-assistance alimentaire, dès l’an passé par le gouvernement congolais et les humanitaires, certaines femmes et jeunes filles déplacées se livrent à la prostitution.

Ce manque presque total de ressources alimentaires contraint cette population déplacée de vivre dans la débrouillardise. Il y a celles qui recyclent des déchets de bois pour le vendre et celles qui se prostituent pour survivre.

Quelques-unes d’elles, abordées par ITURI.CD, déclarent qu’elles se prostituent pour un montant dérisoire de 2.500 FC équivalant d’un dollar américain. Ce qui est choquant, avouent-elles, même certaines femmes mariées la font pour nourrir leurs enfants.

«[…] Pas d’assistances humanitaires depuis un bon moment, les hommes n’ont pas du travail, voilà le moyen facile pour avoir l’argent ici en ville […]», a déclaré la présidente de femmes déplacées d’un site à Bunia.

Le déplacement forcé de personnes est un phénomène d’ampleur en Ituri suite à l’insécurité. Son impact sur la sécurité, le développement et la gouvernance est immense.