Alors que le monde célèbre la Journée internationale des droits de l’enfant ce 20 novembre 2025, une nouvelle alarmante vient assombrir la commémoration en à Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri.

Selon les informations révélées ce jeudi, 168 écoles ont été complètement détruites et 383 autres fonctionnent dans des conditions extrêmement précaires, conséquence directe de l’insécurité persistante dans la région.

Pour Richardine Pithuwa, présidente du comité d’enfants en Ituri, cette situation traduit une violation grave et continue des droits fondamentaux des enfants.

« Plusieurs de nos droits sont bafoués », déplore t-elle, appelant les autorités nationales et provinciales à tout mettre en œuvre pour le retour de la paix, condition essentielle à la reconstruction du système éducatif et au bien-être des plus jeunes.

Elle insiste particulièrement sur l’impact dévastateur de l’insécurité : déplacements forcés, traumatisme, interruption scolaire et perte d’opportunités pour des milliers d’enfants.

Richardine exhorte également les communautés locales et les organisations humanitaires à placer l’éducation au centre des priorités, rappelant que chaque enfant a droit à un environnement sûr et propice à l’apprentissage.

Dans un contexte où les violations des droits des enfants se multiplient, cet appel résonne comme un cri d’urgence. La reconstruction des écoles, la protection des élèves et la promotion de la cohésion sociale apparaissent aujourd’hui comme des actions indispensables pour espérer redonner un avenir meilleur aux enfants d’Ituri.

Il sied de signaler que les activités liées à la célébration de la journée internationale des droits de l’enfant à Bunia à eut lieu à l’hôtel de la province avec une participation des enfants issus de différentes catégories. sous le lead de la division provinciale du genre avec financement de l’organisation non gouvernementales Save the Children.

Zacharie Asimoni depuis Bunia