La société civile force vive de la chefferie des Andisoma a exprimé de vives inquiétudes concernant l’état de dégradation du pont reliant les localités de Magimba, dans la chefferie des Andisoma, et Tiyabo, dans la chefferie des Mobala. Ce pont, jeté sur la rivière Talolo, est d’une importance capitale pour la population iturienne, facilitant plusieurs aspects vitaux de la vie quotidienne.

Tout d’abord, ce pont est essentiel pour les transferts urgents de malades vers l’hôpital CME Nyankundé. En cas de besoin d’évacuation médicale, cet axe reste crucial pour sauver des vies. En outre, le pont est une voie indispensable pour l’évacuation des produits agricoles, permettant ainsi aux agriculteurs de vendre et d’acheminer leurs récoltes dans les zones avoisinantes.

Le pont constitue également un raccourci précieux pour les écoliers, les élèves et les enseignants des localités telles que Sililo, Badiya et Tiyabo qui se rendent à Nyankundé et vice versa. Ces déplacements quotidiens sont une nécessité pour garantir la scolarisation et la continuité de l’enseignement.

Cependant, l’état actuel du pont représente un danger imminent pour la population, notamment pour les enfants. La société civile a lancé un appel urgent aux autorités politico-administratives des deux entités, les incitant à intervenir rapidement afin d’éviter tout accident tragique. L’alerte concerne particulièrement la sécurité des jeunes, qui sont les plus vulnérables sur cet axe de transport.

«Nous risquons de connaître un accident grave si aucune action n’est entreprise», déclare un membre de la société civile.

«Il est impératif de protéger nos enfants et d’assurer la sécurité des habitants en général.» L’appel à la solidarité est également lancé à toutes les personnes de bonne volonté pour qu’elles contribuent à la réparation de ce pont vital.

La situation est urgente et, comme on dit souvent, «mieux vaut prévenir que guérir». Il est crucial que des mesures soient prises sans délai pour éviter que ce pont ne devienne le lieu d’une tragédie. La société civile appelle donc à un soutien immédiat, tant au niveau des autorités que des citoyens, pour sauver des vies et garantir la sécurité de la population iturienne.

Rédaction