Dans la nuit du samedi 06 avril 2024, les rebelles ougandais de l’ADF ont tué huit civils dans la soirée, vers 20 heures au village Otomabere.
Cette entité coutumière se situe dans le groupement Bandavilemba en chefferie de Walese-Vonkutu, territoire d’Irumu en Ituri à l’Est de la république démocratique du Congo.
Cette information livrée par des sources locales est aussi confirmée dans la matinée de ce dimanche 07 avril par la coordination territoriale de la Convention pour le Respect des Droits de l’Homme(CRDH).
Selon Christophe Munyanderu son coordonateur, parmi les huit civils tués figurent 6 femmes dont 3 pygmées et 2 hommes. Il recommande aux autorités des enquêtes sérieuses afin de dénicher ce qui se cache derrière la léthargie des éléments FARDC commis aux alentours de l’entité attaquée :
«Nous invitons les autorités de l’état de siège, surtout le gouverneur de province de l’Ituri son excellence Monsieur Luboya d’instruire le parquet militaire, l’auditorat supérieur de l’Ituri de mener des enquêtes sur ces massacres de nos compatriotes enregistrés la nuit de ce samedi 6 avril 2024. Comment expliquer l’ennemi peut opérer au milieu de 2 positions militaires FARDC sans que les militaires FARDC soient à mesure de capturer ou neutraliser un de ces assaillants ?»
D’ajouter ;
«Dans toutes attaques ADF sur les civils depuis le 29 mars 2024 au village de Ndimo jusqu’aujourd’hui, aucun ADF tué ni capturé. ce qui justifie l’absence d’intervention militaire face à la menace ADF contre les civils. c’est ce que nous appelons la non assistance à la personne en danger.» a-t-il poursuivi.
Dans une semaine, il ne manque pas un jour de deuil suite à la perte des êtres humains dans le territoire d’Irumu et Mambasa, dû à l’activisme des ADF.
Rédaction