Irumu : après des tumultes sécuritaires, la jeunesse interpelée au développement en abandonnant la toxicomanie
Les territoires d’Irumu et de Mambasa sont devenus épicentres des attaques des rebelles ADF.
En Irumu, des jeunes du milieu aussi contribuaient à la déstabilisation de leurs propres entités à travers des groupes armés locaux dont ils sont membres.
Maintenant que la juvénilité essaie de prendre conscience de cultiver la paix par l’engagement des groupes armés locaux au processus de paix et aux signatures d’actes de cessation des hostilités.
Cependant, des messages de sensibilisation s’intensifient dans ces zones pour maintenir cet élan pour arriver à les pacifier.
C’est le cas des chefferies des Basili, Banyali-Tchabi, Bahema-Boga où, des messages allant dans le sens d’interpeller ces jeunes au travail pour assurer le développement de leurs entités en lieu et place de se livrer à la consommation de produits toxiques qui les pousse aux vols et viols.
Le conseil local de la jeunesse des Bahema-Boga par exemple, indique ce mercredi 14 février, avoir constaté la toxicomanie accrue dans le chef de la jeunesse. Mugisa Kisembo estime à soixante pourcent (60%) le degré des cas de banditisme et actes immoraux, conséquences de la prise de boisson fortement alcoolisée, chanvre et drogue de tout genre à leur portée.
«[…] Nous avons vraiment un grand regret en ce qui concerne le comportement de la jeunesse ces jours-ci, depuis le retour de la population dans la chefferie des Bahema-Boga. Ils s’adonnent à la boisson fortement alcoolisée ainsi qu’au chanvre qui malheureusement, les pousse aux vols des produits champêtres et d’autres biens d’autrui. Des cas des viols sont également répertoriés, c’est vraiment regrettable. Il est temps que les jeunes pensent au développement de leurs entités respectives. Nos milieux ruraux seront construits par la jeunesse […]» a expliqué Mugisa.
En territoire d’Irumu, nonobstant l’activisme des ADF dans Welese-vonkutu et une partie de Mambasa, les chefferies comme ceux des Walendu-Bindi, Bahema-Boga, Banyali-Tchabi, Basili et d’autres sont du moins pacifiées.
Rédaction