La jeunesse de la chefferie de Walendu Bindi, dans le territoire d’Irumu (Ituri), est appelée à observer scrupuleusement la loi-cadre de la jeunesse, considérée comme la seule voie de régulation des structures juvéniles.

Dans une adresse accordée ce 24 août à ituri.cd, Déogratias Dzabadhi, président de la jeunesse locale, a invité les candidats aux récentes élections du Conseil local de la jeunesse à la retenue face aux contestations des résultats.

Selon lui, le processus électoral a laissé place à des frustrations :

« Nous avions déjà alerté sur certains dysfonctionnements qui risquaient de léser plusieurs candidats. Malheureusement, les résultats n’ont pas respecté les engagements des grands électeurs, et une grande partie de la jeunesse se sent aujourd’hui désavantagée », a-t-il regretté.

Pour M. Dzabadhi, aucun pouvoir légitime ne peut être établi avant la promulgation du texte régissant le Conseil local de la jeunesse.

« Si le statut qui encadre notre conseil dit non à certains arguments, nous devons éviter de mystifier la loi pour en tirer profit. Nous devons la lire et la respecter », a-t-il insisté.

Il a par ailleurs souligné que tout candidat estimant avoir été lésé conserve le droit légitime de déposer un recours. Celui-ci pourra être examiné par une commission ad hoc, afin de statuer sur la validité ou non des contestations.

En conclusion, le président de la jeunesse de Walendu Bindi a exhorté les jeunes à s’approprier la loi-cadre de la jeunesse et à l’appliquer avec rigueur, afin d’éviter de futurs dérapages et consolider la cohésion sociale.

Saint Olivier Eloim, depuis Gety/Irumu