Entre musique, politique et éveil de conscience : “Eza Faute Ya Kabila” de Bob Elvis
Fidèle à son style incisif et engagé, le rappeur congolais Bob Elvis revient sur le devant de la scène avec une nouvelle chanson intitulée « Eza Faute Ya Kabila », sortie officiellement ce mercredi 5 octobre 2025. Un titre à forte teneur politique qui suscite déjà débats et réactions sur les réseaux sociaux.
Un artiste au service de la vérité
Auteur, compositeur, rappeur et interprète reconnu pour ses textes révolutionnaires, Bob Elvis s’impose une fois de plus comme la voix d’une jeunesse consciente.
Dans “Eza Faute Ya Kabila”, l’artiste s’attaque frontalement à une culture politique où les dirigeants se renvoient mutuellement la responsabilité des échecs du pays.
À travers des paroles directes, il évoque les accusations du président Félix Antoine Tshisekedi à l’égard de son prédécesseur Joseph Kabila Kabange, mais aussi les maux persistants qui minent la société congolaise : corruption, impunité, incompétence et manque d’autocritique au sein de l’élite dirigeante.
“On ne peut pas toujours pointer du doigt le passé. À un moment, il faut assumer le présent”, peut-on comprendre dans l’esprit du morceau.
Un clip à la symbolique forte
Le clip, diffusé en parallèle du single, retrace plusieurs images marquantes de personnalités publiques et de responsables d’entreprises de l’État.
Une rétrospective visuelle qui illustre la continuité d’un système que l’artiste juge défaillant et peu transparent.
Cette approche audacieuse ne manquera pas d’attirer l’attention de la Commission de Censure (CESAC), souvent critique vis-à-vis des chansons à caractère politique.
Reste à savoir si, dans les 24 heures suivant sa sortie, ce nouveau titre subira ou non une mesure de sanction.
Disponible sur toutes les plateformes
“Eza Faute Ya Kabila” est désormais disponible en audio et en vidéo sur les principales plateformes de téléchargement légal, notamment sur la chaîne YouTube officielle de Bob Elvis, où les premières réactions du public témoignent déjà d’un fort engouement.
Zacharie Asimoni, depuis Bunia
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