Bunia : vers la construction d’un hébergement de l’État destiné à accueillir les enfants en situation de rue
Il n’y en avait plus que cela. La ville de Bunia est sur le point d’avoir un centre d’hébergement pour les enfants en situation de rue. Le premier pas s’agissait d’acquérir un terrain pour y ériger le bâtiment où les enfants en situation de rue seront encadrés.
Un terrain dans la concession musulmane au groupement Tsere vient d’être acheté par le gouvernement provincial, à 10 mille dollars. Le programme belge tous unis pour l’égalité du genre (ENABEL) avait exigé de l’État congolais via le gouvernement provincial un espace pour financer la construction d’un bâtiment pouvant accueillir ces enfants.
Jeanne Alasha, conseillère du gouverneur militaire en charge des actions humanitaires et genre, a déclaré que ce projet de construction a un coût de 180 mille euros et pourra commencer dans les jours à venir.
Cependant, à Bunia, trois catégories d’enfants en situation de rue sont identifiées :
- Les enfants de la rue : ces enfants âgés de 4 à 22 ans, qui résident dans la rue. L’essence et le col patex sont inallés tout au long de la journée.
- Les jeunes dans la rue : ces jeunes exercent leur métier dans la rue. Certaines personnes mendient, tandis que d’autres essuient à l’improviste les véhicules de particuliers dans l’espoir de recevoir des pourboires, mais elles ont souvent une famille déplacée et vivent dans l’un des camps de déplacés.
- Les enfants à la rue : se trouvent dans une situation précaire. Ils ont quitté la maison à cause soit de l’irresponsabilité des parents, soit à cause de l’impolitesse.
Devant cette situation, la création d’un centre d’hébergement ne sera pas une solution pérenne tant que les parents ne sont pas sensibilisés ou obligés de prendre en charge leur responsabilité familiale.
En plus des initiatives visant à encadrer ces enfants, il serait judicieux de mettre en place des initiatives visant à sensibiliser les parents et à réconcilier les enfants avec leurs familles avant la construction des bâtiments d’encadrement. Il est intéressant que la division provinciale des affaires sociales s’engage dans cette direction.
Rédaction
