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Bunia: La population exhortée à rester positive et calme face aux rumeurs des réseaux sociaux

La ville de Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri au nord-Est de la République Démocratique du Congo est depuis quelques semaines secouée par des rumeurs des réseaux sociaux qui affectent le psychique de la population et celles-ci sont en majeure partie sécuritaires.

La situation sécuritaire du pays étant volatile surtout dans la partie Est (Nord et Sud-Kivu), où les rebelles du M23 occupent, traumatise. Pour le cas de la ville de Bunia, les rumeurs qui affectent la psychologie de la population sont l’annonce de l’arrivée des militaires ougandais Ugandan People’s Défence Force (UPDF) sur le sol iturien avec une prétendue mission offensive. Ces informations fallacieuses ont inondé les plate-formes et ont terrorisé presque tout le monde.

Ce jeudi 27 février 2025 lors d’une interview accordée à lturi.cd, Jean-Lambert Musungufu, un psychothérapeute de la ville, reconnaît à quel point ces bruits bouleversent et se manifestent par des symptômes.

«Vous savez lorsque les gens sont affectés mentalement, ça les bouleverse avec les rumeurs qui sèment la psychose, la peur dans la communauté. Il y a beaucoup de signes ou symptômes qui peuvent se manifester lorsque quelqu’un est dans cet état, il n’est pas stable émotionnellement ou psychologiquement. Alors comme symptômes qu’on peut observer que la personne est affectée, il y a d’abord la perte d’intérêt ou désintéressement… Il y a aussi ce qu’on appelle les hallucinations auditives ou visuelles, tu peux rester et tu écoutes quelque qui tombe, tu penses que c’est déjà une bombe…il y a trop de confusions.», a explicité Jean Lambert.

« Donc, tout le monde est affecté biensûr que nous sommes différents, nous gérons le trauma, le stress à des degrés différents aussi, que lorsqu’il y a des situations pareilles des rumeurs dans la ville, d’abord il être positif, il faut être calme, donc, il faut accepter l’inacceptable que ça peut arriver et lorsque ç’arrive voilà comment je dois me comporter, il faut libérer votre esprit, ne pas minimiser la situation.», exhorte ce psychothérapeute.

Insistons de dire qu’il faut faire attention aux informations dont des sources restent anonymes ou non vérifiables pour ne pas être affecté par des rumeurs et hallucinations.

Blaise Wathum depuis Bunia

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