Bunia : la canicule impose ses conditions aux habitants de la ville, pourquoi ? (Analyse)

La ville de Bunia est depuis quelques jours, sous le coup de la vague de chaleur qui laisse parler tout habitant.

Bien sûr, l’on peut croire que c’est juste une période mais, celle-ci semble prendre une allure ubuesque d’autant plus que tout le monde s’empêcherait de mouvoir pour ne pas transpirer ni se brûler la peau.

N’est-ce pas un what comes around goes around? Ou en français «A toute cause, un effet» ? Nous osons croire que cela pourrait être les conséquences des actions posées par l’homme sur l’environnement qui induiraient la planète à ce stade.

D’une part, le déboisement devient de plus en plus un marché utile pour la construction des logis, la fabrication des papiers, le chauffage et d’autres fins de l’homme.

De l’autre, la culture du reboisement n’est pas vulgarisée auprès des habitants ou cette notion est minimisée pour dire que cela ne me concerne pas, ça concerne l’Etat et c’est à lui de planter des arbres.
Les notions importantes.


La chaleur a certes une période mais lorsque son intensité jusqu’à éviter de passer tranquillement son sommeil, cela est un appel interpellateur de la nature à l’homme. L’excès du soleil implique la forte chaleur que nous constatons ces derniers jours et cela pourrait causer des feux de brousse par-ci par-là, voire suffoquer le degré de l’oxygène qui circule dans l’air qui nous permet de respirer. La résultante de l’émission de gaz à effet de serre.

Conseil

La chaleur est souvent causée par manque de l’aération dans son environnement. Aujourd’hui, l’abattage d’arbres sans leur reboisement est la résultante de cet excès de canicule observée dans la ville de Bunia. Le mieux serait de vulgariser la population à la culture de plantation de serait-ce que deux à trois arbres chez soi-même et cela pourrait certainement changer la donne.

Précisons que trois provinces de la République Démocratique du Congo sont fouettées par cette canicule. Il s’agit des provinces de l’Ituri, de Kinshasa et celle de la Tshopo.

Blaise Wathum

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