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Bunia – Examen d’État 2025 : derniers préparatifs, entre stress, révisions et appels à la sécurité

Le compte à rebours est lancé. À l’approche de la session ordinaire de l’examen d’État 2025, l’ambiance est studieuse dans les écoles secondaires de Bunia. Pour des milliers de finalistes, l’heure est aux ultimes révisions. Objectif : affronter sereinement les épreuves nationales, qui marquent la fin du cycle secondaire.

Dans les établissements publics, privés et conventionnés, les enseignants encadrent intensément les élèves sur les techniques de traitement des items, mais surtout sur le remplissage des grilles de réponses, un exercice souvent mal maîtrisé mais crucial dans le processus d’évaluation.

Un encadrement ciblé pour éviter les erreurs fatales

Selon Lievain Katembo, encadreur expérimenté de plusieurs candidats, la mauvaise gestion des grilles demeure l’une des principales causes d’échec à l’examen d’État.

« Certains élèves révisent les matières, mais négligent la partie technique. Or, une erreur de codage peut annuler toute une épreuve », avertit-il, tout en appelant à plus de rigueur et de concentration.

Il encourage également les finalistes à envisager l’avenir avec confiance :

« Réussir l’examen d’État, c’est ouvrir la porte à d’autres perspectives. Que cela ne soit pas une fin, mais un début».

L’armée rassure, mais reste en alerte

Alors que la session ordinaire de l’examen d’État 2025 approche à grands pas, l’armée congolaise en Ituri appelle les populations d’Igga Barrière, Lopa, Nizi et leurs environs à faire preuve de responsabilité et de vigilance. Dans un message adressé à la population, le lieutenant Jules Ngongo Tshikudi, porte-parole des FARDC en Ituri, a rassuré que toutes les dispositions sécuritaires ont été prises pour permettre le bon déroulement des épreuves sur l’ensemble du territoire.

Il a toutefois mis en garde contre toute collaboration avec le mouvement CRP de Thomas Lubanga, allié présumé du M23, que les forces armées désignent comme l’un des principaux instigateurs de l’insécurité dans la région. Il s’agit, selon les FARDC, d’un appel à la mobilisation citoyenne afin que l’école reste une priorité même en période de crise.

Un appel à l’équité pour les élèves déplacés

Du côté des élèves, l’enthousiasme se mêle à l’anxiété. Si beaucoup se disent prêts à affronter les épreuves, une préoccupation majeure revient dans les témoignages : la situation sécuritaire instable dans certaines zones du territoire de Djugu, qui empêche la pleine participation de leurs camarades déplacés ou encore sur place dans des zones enclavées.

« Nous demandons aux autorités de sécuriser l’accès aux centres d’examen, surtout pour nos frères et sœurs de Lopa, Iga-Barrière ou Soleniama », a confié une élève.

Pour eux, l’État doit garantir une égalité des chances pour tous les candidats, quelles que soient leurs origines géographiques.

Rédaction

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