Bunia : des jeunes débrouillards peinent à s’épanouir suite à l’insécurité urbaine

Des cas de banditisme urbain sont notifiés ces jours-ci auprès des uns des autres en ville de Bunia. La majorité des quartiers reste secouée par cette activisme des hommes armés qui veulent s’enrichir des autres jeunes par malice.

Des jeunes qui, pourtant débrouillent et mettent en péril leurs vies, leurs capitaux ou une partie de leurs corps au vu et au su des services de sécurité qui sont censés d’ailleurs, assurer sans faille la protection de la population civile et ses biens, déplorent certains abordés par les journalistes de Ituri.cd.

Des tenanciers des shop M-pesa, Airtel money sont les premières victimes de ces bandits urbains. S’en suivent des personnes qui effectuent des retraits des sommes d’argent des banques.

Le conseil provincial de la jeunesse qui, lui aussi, a fait le même constat déplore l’ampleur de cette pratique qui freine le développement de l’homme par l’homme.

«[…] Il y a de ces jeunes là qui tant soit peu sont entrain d’entreprendre pour survivre, mais aujourd’hui sont victimes, jusqu’à entraîner des cas d’assassinats…Ça doit être une interpellation pour nous[…]».

Maître Déogratias Bungamuzi président du conseil de la jeunesse de l’Ituri estime que le rapprochement de la police de proximité à la population pour endiguer cette crise.

«Ce rapprochement permettra à la police de bien exercer son travail et à nous de la soutenir. La police doit tout faire par des diverses initiatives pour assurer qu’elle s’est vraiment rapprochée de la population», a estimé Bungamuzi.

Ce regain de l’insécurité urbaine n’est sans conséquence directe, si d’un côté il y a la justice populaire qui refait surface, de l’autre, les victimes de cette insécurité sont peut-être mortes, amputées d’une ou d’une autre partie de leurs membres ou alors recommencer une vie à zéro.

Rédaction

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