Le mardi 4 mars 2025, quatre individus présumés bandits ont été présentés à la presse par les autorités locales de Beni, en présence du maire de la ville. Parmi ces présumés criminels figurent deux militaires et deux civils, accusés de troubler la tranquillité de la ville, particulièrement durant la nuit, en opérant avec une arme à feu appartenant à un militaire de retour du front.

Selon Nason Murara, chargé de la communication de la Police Nationale Congolaise (PNC) à Beni, ces quatre individus ont été interpellés après avoir commis un cambriolage dans le quartier Malepe, plus précisément à la cellule Mupanda. Ils auraient dérobé plusieurs objets de valeur dans une habitation du quartier.

«Je vous présente la première personne, M. Elimu, un élément d’une école de la ville de Beni, qui a été identifié par un habitant grâce à son souillé. Cet habitant connaissait l’endroit où M. Elimu se cachait et l’a dénoncé», a expliqué Nason Murara. Selon le communicateur, le suspect aurait été retrouvé après avoir tenté de s’enfuir en emportant des panneaux solaires. Après une poursuite, il a été maîtrisé chez un autre habitant.

Cette arrestation fait partie d’une série d’opérations menées par la police pour sécuriser la ville. Le maire de Beni, Jacob Nyofondo, a salué cette initiative et exprimé sa satisfaction quant à la manière dont les forces de l’ordre ont mené cette opération.

«Ces personnes déstabilisent la quiétude de notre population. Nous demandons aux habitants de continuer à collaborer avec nous pour identifier de tels individus, afin de leur fournir des emplois et éviter ce genre de situation», a déclaré le maire Nyofondo. Il a ensuite assuré que les quatre présumés bandits seraient remis à l’auditorat militaire pour être jugés.

Malheureusement, les autorités locales rappellent que la situation sécuritaire à Beni reste préoccupante, car il ne se passe pratiquement aucune nuit sans qu’un cas d’incursion ne soit enregistré. Cette nouvelle arrestation pourrait marquer un tournant dans la lutte contre les actes de banditisme qui secouent la ville depuis plusieurs mois.

Saint Olivier Eloim, depuis Gety/Irumu