Face à la détérioration de la situation sécuritaire au Sud-Kivu, le Président de la République Démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, a décidé d’écourter son séjour en Allemagne. Ce vendredi 14 février 2025, il rentre à Kinshasa en soirée, après avoir participé à la conférence de Munich sur la sécurité.

Le chef de l’état congolais a pris cette décision urgente pour suivre de près l’évolution des événements dans l’est du pays, où les rebelles du M23, soutenus par les Forces Rwandaises de Défense (RDF), poursuivent leur offensive. L’extension de leur contrôle dans la région a récemment franchi un nouveau seuil avec l’avancée des rebelles vers Bukavu, capitale de la province du Sud-Kivu.

Ce matin, des images ont circulé sur les réseaux sociaux montrant la prise de l’aéroport de Kavumu par les combattants du M23. Cette prise stratégique suscite une inquiétude grandissante parmi la population, qui craint une intensification des combats et des violences dans la région. La communauté internationale, déjà préoccupée par la crise humanitaire en cours, suit de près ces développements.

Le retour précipité de Félix Tshisekedi souligne la gravité de la situation, alors que le gouvernement congolais semble se préparer à une nouvelle phase de confrontation pour tenter de repousser les forces rebelles et sécuriser les zones sensibles. Les autorités congolaises continuent de mobiliser les FARDC (Forces Armées de la République Démocratique du Congo) dans le but de protéger les civils et défendre l’intégrité territoriale du pays.

La situation reste tendue et incertaine, alors que les rebelles continuent de progresser, mettant en lumière la fragilité de la paix dans cette région du Kivu. Les enjeux politiques et militaires sont considérables, et le retour de Félix Tshisekedi marque une étape décisive dans la gestion de cette crise.

Rédaction