Le mandat à la tête du comité territorial de la jeunesse est fixé à trois ans d’exercices.

Dans le territoire d’Aru à trois cent kilomètres de la ville de Bunia chef-lieu de la province de l’Ituri, le mandat du comité territorial est inspiré depuis le mois d’avril dernier et jusqu’à présent le comité sortant a laissé les affaires pendantes.

Le hiatus entre la jeunesse de ce territoire et son comité est soulevé samedi 31 mai, par des jeunes lors des travaux à carrefour de trois jours d’atelier de renforcement des capacités des organisations de jeunes en territoire d’Aru et la gouvernance sécuritaire organisés par le département des Affaires Civiles de la Monusco.

Ces jeunes veulent qu’il y ait un nouveau comité du conseil territorial de la jeunesse, d’où l’organisation des élections de membres devant constituer ledit comité s’avère cruciale.

« Nous avons reçu plusieurs cris d’alarme, il n’y a pas un comité qui pourra gérer cette jeunesse du territoire d’Aru et c’est pour cette raison que nous profitons de ce micro maintenant, à toutes les organisations de jeunes qu’elles passent se faire enregistrer parce que, dans deux matins lorsque nous prendrons la langue avec l’autorité territoriale, nous allons mettre un plan qui pourra définir si dans quelle étape interviendront peut-être, ces élections du conseil territorial de la jeunesse du territoire d’Aru», a indiqué Isaac Maki Baraka, le vice-président du conseil provincial de la jeunesse de l’Ituri.

Un climat malsain se faisait sentir entre le comité sortant et l’autorité territoriale.

Blaise Wathum, depuis Bunia