Le gouvernement congolais relance ses accusations contre le Rwanda, l’accusant d’être complice des exactions perpétrées dans l’Est de la République démocratique du Congo par les rebelles du M23-AFC. À travers un communiqué officiel émanant du ministère de l’Intérieur, Kinshasa dénonce une série de violences qui se poursuivent dans les zones sous contrôle de ces groupes armés.

Selon les autorités congolaises, les populations civiles vivant dans les zones occupées font face à des atrocités d’une rare brutalité : assassinats ciblés, viols, actes de torture, pillages systématiques et spoliations de biens. Des crimes que le gouvernement attribue directement à la collusion entre les rebelles et les forces rwandaises.

« La République démocratique du Congo ne saurait rester indifférente face à cette barbarie », déclare le ministère de l’Intérieur, appelant la communauté internationale à prendre ses responsabilités et à condamner fermement ces actes jugés « inhumains et déstabilisateurs ».

Les tensions entre Kinshasa et Kigali, déjà vives depuis plusieurs mois, semblent atteindre un nouveau sommet alors que les appels à une réponse internationale se multiplient. Le gouvernement congolais insiste sur l’urgence d’une action concrète pour mettre fin à ce qu’il qualifie d’« agression planifiée » contre la souveraineté nationale.

Robyson Banza depuis Kasaï Oriental