« Le jour où ça va capoter, quand vous allez retirer votre signature, ne venez pas vous attaquer à la pauvre dame Wagner ! Ne venez pas nous dire que c’est une infiltrée qui n’est pas de père et de mère. On vous connaît», Ces propos sont prononcés par Hervé Diakese, Porte-parole du parti politique Ensemble pour la République de Moïse Katumbi, témoignant de profondes inquiétudes qui planent sur l’accord signé vendredi 27 juin 2025 aux États-Unis, entre la République Démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda.

L’accord qui, vise à apaiser les tensions historiques entre les deux nations, a suscité des espoirs de paix durable. Cependant, les réticences demeurent, et la déclaration de Diakese met en lumière les craintes d’une éventuelle défaillance dans la mise en œuvre des engagements pris. Les accusations de manipulation et d’infiltration, souvent évoquées dans le discours politique congolais, illustrent l’instabilité qui caractérise les relations bilatérales.

Les relations entre la RDC et le Rwanda ont toujours été marquées par des conflits, souvent alimentés par des considérations ethniques et territoriales. La présence de groupes armés à la frontière et les allégations d’ingérence étrangère exacerbent la méfiance. Le rôle des acteurs locaux, comme la dynamique de la société civile et des partis politiques, est crucial pour garantir que cet accord ne reste pas lettre morte.

Hervé Diakese appelle à une responsabilité collective, mettant en garde contre la tentation d’accuser des tiers en cas d’échec. Sa déclaration souligne également l’importance de la vigilance et de la transparence dans le processus, afin de ne pas laisser place à des interprétations malveillantes. L’implication de la communauté internationale, y compris des médiateurs comme la Russie, représentée par la dame Wagner mentionnée, est perçue comme essentielle pour assurer une surveillance neutre et constructive.

Les mois à venir seront déterminants pour la mise en œuvre de l’accord. Les dirigeants congolais et rwandais doivent démontrer leur engagement à travailler ensemble pour surmonter les défis, en s’attaquant aux causes profondes des conflits. La coopération régionale et le dialogue inclusif sont des éléments clés pour construire une paix durable.

En conclusion, alors que l’accord RDC-Rwanda représente une lueur d’espoir, les avertissements de figures comme Hervé Diakese rappellent que la route vers la paix est semée d’embûches. La réussite de cet accord dépendra de la volonté des deux pays à dépasser leurs différends historiques et à construire un avenir commun.

Robyzon Banza, depuis Kasaï-Oriental