Ituri : déplorant la « perturbation des réseaux », des abonnés Airtel et Vodacom exigent le remboursement de leurs forfaits

Certains abonnés des réseaux de télécommunication Airtel et Vodacom déplorent la perturbation des réseaux qui impacte sur leurs activités quotidiennes. A Bunia, par exemple, ces abonnés se plaignent des difficultés qu’ils rencontrent dans l’utilisation des services internet, de messagerie et d’appel suite à la qualité de la connexion offerte par ces sociétés de télécommunication.

A en croire leurs propos, cette situation a débuté depuis environs deux semaines, soit le dimanche 30 Décembre 2023 dans la soirée. Ils expliquent que cela les oblige à couper « inopinément » les échanges avec leurs proches et paralyse le bon déroulement de leurs activités socio-économiques.

« C’était d’abord chaque soir à partir de 18h jusqu’à 22h voire 23h. La connexion se rétablit pourtant c’est l’heure de se reposer… Ces derniers jours, c’est presque toute la journée que la connexion internet est coupée, elle peut être rétablie seulement pendant 10 soit 20minutes…Comme nous vivons au taux du jour, moi je réclame le remboursement de mes forfaits à ces deux maisons des télécommunications », ont dit à Ituri.cd certains abonnés, ce mercredi 10 Janvier, dans la matinée.

Des hypothèses allant dans le sens d’une coupure liée à la situation politique actuelle en RDC qui affecte cette perturbation sont émises par de nombreux habitants.

Certains revendeurs des produits Vodacom et Airtel affirment qu’ils ont enregistré une baisse significative de leur chiffre d’affaires à cause de cette perturbation. La plupart d’eux exigent le remboursement de leurs forfaits internet arrivés à l’expiration pendant cette période de perturbation.

Ils demandent également à l’autorité de régulation des télécommunications de la RDC de se pencher sur la question afin de rétablir les droits des consommateurs de produits cellulaires.

Jusqu’à présent, il n’y a pas une communication officielle des responsables des réseaux de télécommunication face à cette question.

Charlie Omba

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