La cour constitutionnelle siégeant en matière de contentieux des résultats provisoires à l’élection présidentielle de décembre 2023 va siéger ce lundi 8 janvier 2024 pour statuer sur les requêtes de Théodore Ngoy et David Ehetshe.
Ces deux courageux politiciens congolais avaient saisi cette institution judiciaire contre la Commission Électorale Nationale Indépendante. Ils demandent l’annulation des résultats proclamant Félix Tshisekedi Tshilombo président de la République avec plus de 70 % des voix.
Obtiendront-ils gain de cause ?
Probablement oui. Si la CENI reconnaît des fraudeurs électoraux d’entre les candidats à la législative nationale que provinciale, alors il y a lieu que les pourcentages de Félix Tshisekedi réélire président soient revus à la baisse.
Il y a sûrement les candidats de l’union sacrée parmi les fraudeurs électoraux. S’ils votaient pour leurs comptes avec des machines à voter qu’ils détenaient illégalement, il est possible de conclure que ces candidats fraudeurs votaient également pour le numéro 20 à la présidentielle.
Si la Cour constitutionnelle ou la CENI doit sanctionner ces policiers malhonnêtes en annulant leurs voix obtenues, celles obtenues par FATSHI seront automatiquement réduites.
Du coup, Félix Tshisekedi, s’il n’échouera pas, il aura néanmoins, un nombre de pourcentages inférieur de 73,34.
La cour constitutionnelle n’avait pas depuis 2006, annuler les élections professionnelles, ni les résultats provisoires de la CENI.