Ce lundi 6 janvier marque la reprise officielle des cours sur l’ensemble du territoire national, y compris dans les zones affectées par les conflits. Une annonce faite par Hubert Kimbonza Sefu, inspecteur général de l’Éducation nationale, lors d’une interview exclusive sur Radio Okapi.

Après une pause pour les festivités de fin d’année, élèves, parents et enseignants se mobilisent pour reprendre les activités scolaires.

« À la date du 6 janvier 2025, à 7h30, la reprise des cours doit être effective dans toutes les écoles de la République Démocratique du Congo », a affirmé M. Kimbonza, insistant sur l’importance de cette étape pour le système éducatif du pays.

Un nouveau calendrier pour rattraper le retard

Cette rentrée est particulièrement significative dans un contexte marqué par les perturbations de l’année scolaire 2024-2025, dues notamment à une grève ayant paralysé plusieurs établissements. Les autorités ont donc établi un nouveau calendrier scolaire, conçu pour garantir un enseignement de qualité à tous les élèves, en dépit des interruptions passées.

À Lubumbashi, la rentrée a été marquée par une affluence notable des élèves, même sous une pluie persistante. Cette détermination des jeunes à reprendre les cours démontre leur volonté d’avancer malgré les défis. Les parents et enseignants, eux aussi, s’engagent activement pour assurer une continuité pédagogique, considérée comme cruciale pour l’avenir académique et professionnel des enfants.

Les autorités locales encouragent les parents à redoubler d’efforts pour accompagner leurs enfants dans cette reprise. « L’éducation est un pilier essentiel du développement communautaire et national », rappellent-elles. Ce message est particulièrement pertinent dans un pays où les défis liés aux infrastructures, à la sécurité et aux ressources éducatives restent nombreux.

En dépit des obstacles, cette rentrée des classes symbolise la résilience et l’espoir d’une population attachée à l’éducation de ses enfants. Tous les acteurs du secteur éducatif, des enseignants aux autorités en passant par les familles, sont appelés à travailler ensemble pour surmonter les défis et garantir un avenir meilleur pour la jeunesse congolaise.

Marcel César, correspondant à Lubumbashi