RDC: Les enseignants durcissent la grève pour contraindre le Gouvernement à répondre à leurs desiderata

Dans un communiqué rendu public le samedi 26 octobre 2024 à Kinshasa dont la copie est parvenue à la rédaction de Ituri.cd, la Synergie des Syndicats des Enseignants de la République Démocratique du Congo (RDC) déclare, réunis en Assemblée Générale des Enseignants en marge de la marche des Enseignants à Kinshasa et dans les provinces de ce lundi 28 octobre 2024, les Enseignants ont évalué le mouvement de grève qui paralyse le secteur de l’éducation nationale depuis le 02 septembre 2024.

Cette synergie constate depuis le début du mouvement de la grève que:

«Le gouvernement ne prend aucun engagement pour convoquer les travaux sur la politique salariale devant réduire le train de vie des animateurs des institutions en vue de générer des économies susceptibles d’améliorer l’enveloppe salariale des Enseignants ; le parlement congolais n’est préoccupé à voter un budget conséquent pour le compte de l’éducation et se contente d’impliquer les syndicalistes à la Commission Économie et Finances (ECOFIN) de l’Assemblée Nationale qui n’a aucun pouvoir d’accorder un nouveau barème aux enseignants,…» a-t-on lu dans ce document.

Tout en félicitant les enseignants respectueux du mot d’ordre de grève qui se poursuit dans les écoles de Kinshasa et des provinces dans le but d’améliorer leurs conditions sociales, « Nous les invitons à la grande marche générale des Enseignants prévue ce lundi 28 octobre 2024 pour faire entendre la voix de l’enseignant congolais et obtenir des réponses à ses desiderata.» renchérit le même communiqué.

En attendant, les Enseignants réunis en Assemblée Générale décident de la poursuite de la grève sur toute l’étendue du territoire national pour contraindre le Gouvernement à donner des réponses définitives et durables aux problèmes des enseignants.

Cependant, ctte synergie met en garde les Écoles Primaires qui demandent de l’argent aux parents et qui vont à l’encontre de la Réforme sur la gratuité de l’enseignement initiée par le Chef de l’État et invite ce dernier à s’impliquer personnellement pour résoudre la crise qui secoue le secteur de l’éducation.

Le mouvement de grève des enseignants des écoles publiques, a été déclenché depuis le début de l’année scolaire 2024-2025 sur la quasi-totalité de l’étendue du territoire national pour améliorer les conditions sociales des enseignants.

Blaise Wathum

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