Mambasa : Les mauvaises conditions carcérales à la base de la mort d’un détenu

Ces mauvaises conditions carcérales tant déplorées par les acteurs de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC) du territoire de Mambasa dans province de l’Ituri, continuent à créer des préjudices.

Le cas récent est survenu mardi 24 septembre 2024 dans la prison centrale de Mambasa, où un détenu a perdu sa vie, affirme le même mardi Maître Jospin Paluku coordinateur de la Nouvelle Société Civile Congolaise (NSCC).

«Encore aujourd’hui mardi 24 septembre 2024, nous avons perdu un compatriote à la prison centrale de Mambasa.
Il s’agit de monsieur Pataule Assani, les causes de sa mort sont les mêmes que les cas antérieurs: le surpeuplement de la prison qui expose les pensionnaires à l’étouffement, à la malnutrition, les détenus et prisonniers mangent difficilement, une fois la journée, la prise en charge sanitaire problématique.» dénonce ce coordonnateur.

Par ailleurs, cette structure citoyenne demande aux autorités de désengorger la prison de Mambasa comme celle de Makala à Kinshasa.

«Au regard de ces violations graves des Droits de l’Homme, il est vraiment nécessaire que l’on puisse aussi procéder au désengorgement de la prison centrale de Mambasa comme cela s’est fait à la prison de Makala à Kinshasa parce qu’ici, il y a de ces prisonniers qui ont déjà purgé une grande partie de leurs peines, il y a ces détenus qui n’ont jamais confronté leurs plaignants et il y a ceux-là qui avaient commis des faits qui ne constituent pas des infractions graves.
Procéder au désengorgement de la prison centrale de Mambasa, sera une décision sage qui permettra de toiletter cet établissement carcéral et nous pensons que cela va diminuer tous les dégâts qui sont entrain de s’enregistrer jour et nuit au sein de cet établissement carcéral. » a-t-il demandé Jospincoordonnateur.

Soulignons que depuis un certain temps le territoire de Mambasa fait face à une carence des magistrats, une situation qui est de fois à la base de surpeuplement de la prison dont, certains détenus seraient entrain d’y croupir sans être jugés ni condamnés.

Rachidi Kudra

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