Dans la chefferie des Babila-Babombi en territoire de Mambasa en province de l’Ituri au Nord-Est de la République Démocratique du Congo, la population agricultrice de cette contrée est appelée à s’unir pour se protéger contre les attaques des ADF.
Elle est la cible de ces rebelles ougandais en fuite depuis quelques temps. Ces rebelles cherchant à se ravitailler en vivre, se déversent dans n’importe quel champ appartenant à la population autochtone.
Le pire n’arrive que, quand ils trouvent cette population dans son champ. Non seulement ils pillent les produits champêtres, mais aussi transforment-ils les propriétaires de ces derniers à des transporteurs des vivres jusqu’à la destination souvent inconnue.
Peu de ces transporteurs, sont ceux qui reviennent dans leurs villages sains et saufs. Les autres par contre sont tués, décapités et leurs cadavres abandonnés pourrissent dans la forêt.
C’est dans ce sens que la nouvelle société civile congolaise, coordination territoriale de la chefferie des Babila-Babombi demande à ces cultivateurs de s’unir comme un seul homme, afin de protéger la chefferie et dire non aux massacres imposés par les présumés rebelles ADF Nalu dans cette partie du territoire de Mambasa.
«[…] il y a de cela deux mois, depuis que les ADF tuent les civils dans leurs champs sans avoir pitié des populations qui n’en savent rien et cherchent leur survie dans la souffrance. La population agricultrice doit s’unir, en évitant de se rendre à un petit nombre au champ[…] »
Parmi d’autres groupements de la chefferie des Babila-Babombi, celui des Bangole est devenu le plus touché par l’insécurité grandissante pour les agriculteurs. A cela s’ajoute, Ngou, Manjia où treize (13) civils ont été égorgés.
Les activités socio-économiques sont menacées de paralysie sur l’ensemble de la chefferie des Babila-Babombi suite à la situation sécuritaire précaire qui sévit ces derniers temps dans cette partie de Mambasa, indique Mandela Moussa, Coordonateur territorial de la nouvelle société civile congolaise.
Cette structure citoyenne appelle les autorités compétentes à prendre au sérieux cette situation le plus vite possible. Son souhait est que la coalition FARDC-UPDF protège le tronçon routier Mambasa-Mambasa-Majeke, afin de pilonner les bastions rebelles.
Il convient de retenir que le mois de janvier dernier, au moins dix-huit (18) personnes ont été tuées par les ADF dans la chefferie des Babila-Babombi, rapporte la nouvelle société civile congolaise.
Rédaction