Bunia : majoration de la taxe d’étalage, violation du principe « le peuple d’abord », Christian Shauri sollicite l’intervention de Luboya

Le vendredi 19 janvier, les percepteurs, accompagnés de policiers, ont collecté la taxe d’étalage au marché central de Bunia. Que les marchands le veuillent ou non, ceux qui ont exposé leurs marchandises ont été contraints de payer 1 000 FC au lieu de 500 FC.

Le maire policier de Bunia, le colonel Jean-bosco Mbuyi Kola, a remporté son pari. Les acteurs économiques dépendant uniquement du commerce n’avaient qu’un choix à faire. Les mamans commerçantes et les petits commerçants, avec regret et le cœur lourd, ont versé les 1 000 FC aux percepteurs à côté des policiers armés.

Christian Shauri, coordinateur des Jeunes Leaders en Ituri, critique l’idée d’exploiter la population comme un citron, cherchant à en tirer le jus. Ce leader d’opinion congolais exhorte le lieutenant général Luboya N’kashama Johnny, Gouverneur militaire, à prendre conscience de la situation et à y apporter des solutions.

Sur les ondes de la Radio Top Congo ce 19 janvier, Christian Shauri juge injuste de résoudre le problème du taux de change en faisant souffrir une population déjà éprouvée par les conséquences graves de l’insécurité.

La population a trop souffert et ne devrait pas être la victime du taux de change. L’État, quant à lui, doit en subir les conséquences pour trouver des solutions afin de réduire ce taux.

« […] Je crois que le gouverneur de province, que moi je connais comme un vrai patriote, quelqu’un qui aime sa population doit récupérer directement ce dossier, pour qu’on arrête cette hémorragie. Le chef de l’état déclame toujours « le peuple d’abord… » C’est le moment où le Maire de la ville et ses services doivent comprendre qu’ils ne doivent pas faire payer la taxe au taux de dollars.[…] »

Comme on aurait pu s’y attendre, en ville de Bunia, nombreux sont ceux qui ne sont pas d’accord avec la décision du Maire, le commissaire principal Jean-bosco Mbuyi Kola. Une situation qui laisse couler encre et salive.

Papy Kilongo

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