
Gety en liesse : quand l’amour du député Babangu épouse sa communauté. Il dit «oui» devant Dieu et devant son peuple
Le dimanche 7 septembre 2025, Gety s’est réveillé au son des cloches et des tambours. Dans cette bourgade d’Irumu où la poussière rouge dessine des arabesques au vent, l’air portait quelque chose de particulier : une joie simple, mais immense. Car ce jour-là, Paul Babangu Babangu, élu de la nation et fils du terroir, offrait à sa communauté non pas un discours politique, mais le plus doux des serments : celui du mariage.
Sous les voûtes de la paroisse Sainte Famille, les chants s’élevaient comme des oiseaux libérés, remplissant chaque recoin d’une ferveur nouvelle. L’église, parée de fleurs modestes mais éclatantes, semblait sourire aux époux. Les fidèles, les voisins, les amis, les autorités locales et les autres élus, tous avaient convergé comme des rivières vers ce même lit d’émotion.
Babangu aurait pu se marier à Kinshasa, où les fastes étouffent parfois l’essentiel. Il aurait pu choisir Bunia, capitale provinciale. Mais il a préféré Gety, là où ses électeurs vivent, espèrent et prient. Là où ses racines plongent profondément dans la terre rouge et la mémoire des ancêtres.
« J’ai voulu célébrer ici, parmi vous », confia-t-il, la voix nouée. Ses mots résonnaient comme une promesse : celle d’un élu qui n’oublie pas que son mandat est né du peuple, et que sa joie ne peut se dire qu’avec lui.
Au-delà des anneaux échangés, ce fut l’image d’un mariage entre un homme et sa communauté. L’union d’un élu et de ses électeurs, dans une alliance faite de fidélité, de gratitude et d’espérance.
Lorsque les cloches sonnèrent la sortie, la foule exulta. Les femmes poussèrent des youyous qui percèrent le ciel de Gety, les enfants couraient derrière les mariés comme pour attraper un bout de leur bonheur, et les vieillards souriaient d’un sourire tranquille : celui de ceux qui savent que ce jour restera gravé.
Dans cette messe d’amour, la politique avait pris des allures de poésie. Et à Gety, l’on pouvait croire que la paix, la fraternité et le développement avaient trouvé un nouveau souffle, porté par l’élan d’un mariage.
Saint Olivier Eloim depuis Gety/Irumu
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