Face à l’échec à l’Examen d’État, plusieurs finalistes de la ville de Beni choisissent de changer d’option en dernière année des humanités, dans l’espoir d’accroître leurs chances de réussite lors de la prochaine session. Une tendance qui inquiète les spécialistes de l’éducation.

Le Chef de Travaux Castro Munyama, psycho-pédagogue de formation, met en garde contre les risques liés à cette pratique. Selon lui, ces élèves s’exposent à des matières totalement nouvelles, qu’ils n’ont jamais étudiées au cours de leur cursus.

« Changer d’option en dernière année revient à reprendre un cycle sur des bases fragiles. Psychologiquement, cela peut désorienter l’élève et compromettre ses résultats », a-t-il expliqué.

Pour ce spécialiste, la réussite à l’Examen d’État ne dépend pas uniquement de l’option choisie, mais surtout de la régularité dans le travail et d’un bon encadrement pédagogique.

Plusieurs observateurs plaident pour que les autorités éducatives sensibilisent les finalistes à maintenir leurs options initiales et à travailler davantage, plutôt que de miser sur des solutions de dernier recours qui pourraient s’avérer contre-productives.

Janvier Kasereka depuis Beni