À quelques jours des élections du nouveau représentant du conseil local de la jeunesse dans la chefferie de Walendu Bindi, les débats s’enveniment et la tension monte au sein de la jeunesse locale.

Alors que ce scrutin, prévu pour le lundi 18 août 2025, devrait être un simple exercice démocratique, il suscite de vives polémiques. Certains jeunes dénoncent le choix du lieu retenu pour le vote, accusant les jeunes de Gety, Aveba et Bavi d’afficher un comportement peu responsable, voire hostile, en cas d’échec de leurs candidats.

D’autres voix vont plus loin, soupçonnant une tentative de manipulation politique. Selon eux, certaines factions extérieures chercheraient à influencer ce scrutin juvénile, pourtant dépourvu de toute connotation politique à l’origine. Une lettre du présidium des jeunes de Walendu Bindi, datée du 30 juillet, a d’ailleurs fait état de ces inquiétudes.

Face à cette situation tendue, Deogratias Dzabadhi Dhigi, président de la Jeunesse Bindi urbaine à Bunia, a réagi en appelant au calme et à la responsabilité.

«Les élections, c’est un jeu démocratique. J’invite tous les candidats au fair-play, et les organisateurs à conduire le processus avec maturité pour aboutir à un résultat satisfaisant, issu d’une élection libre, inclusive, transparente et indépendante », a-t-il déclaré.

Tout en félicitant l’avancement du processus électoral, il a mis en garde contre toute instrumentalisation :

«Aux politiciens, nous recommandons de ne pas manipuler la jeunesse sur qui repose l’avenir de demain. La Jeunesse Bindi doit élire un représentant de son choix, sans être désorientée par des influences extérieures. »

L’appel de Dzabadhi intervient alors que sa propre structure, la Jeunesse Bindi urbaine de Bunia, est également impliquée dans ces élections locales.

Saint Olivier Eloim, depuis Gety/Irumu