Mambasa : la forte circulation routière expose des enfants de moins de douze ans à des risques d’accidents en chefferie des Babila-Babombi

Dans la chefferie des Babila-Babombi, les mouvements oscillatoires entre la périphérie et le centre de Biakato croît une forte circulation des engins roulants.

Cette mobilité permanente des engins roulants représente des risques d’accident de route pour des usagers vulnérables que sont des enfants.

Ces jours-ci à Biakato, chef-lieu de la chefferie des Babila-Babombi dans le territoire de Mambasa en province de l’Ituri, la majorité des victimes serait des enfants, une information livrée ce jeudi 29 février 2024 par John Tsongo, activiste des droits de l’homme et acteur de la protection de l’enfant dans la chefferie des Babila-Babombi lors d’une interview accordée au reporter de ITURI.CD.

Ce protecteur de l’enfant révèle qu’à l’espace des dix jours seulement, plus de trois trois cas d’accidents sont enregistrés à Biakato centre, où les victimes ont bénéficié des soins sanitaires appropriés dans les structures sanitaires de la place, a-t-il révélé.

Cependant, certains habitants exploitent économiquement les enfants sans oublier d’autres conducteurs de motos, d’où, le non  respect des codes routiers qui serait à la base des cas d’accidents, ajoute John Tsongo.

En plus, Tsongo appelle les conducteurs des engins roulants au strict respect des codes de la route.

«nous appelons les conducteurs des véhicules et motos au  strict respect des codes routiers pour échapper à des poursuites judiciaires».

Méthodologie appliquée pour avoir des résultats

La méthodologie mobilisée a combiné une approche quantitative avec des questionnaires auprès des élèves des écoles primaires d’une part, et une approche quantitative avec des observations directes de l’autre.

Les résultats obtenus

Les résultats obtenus montrent que les enfants garçons (31 %) sont davantage exposés à des cas d’accidents que les filles, qui ne représentent que (25 %).

Les enfants des zones loties (36%) sont plus exposés aux accidents de route que ceux des milieux non loties (18 %), a-t-il conclu John Tsongo.

Fiston Kamango

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