La ville de Lubumbashi a vibré ce mercredi au rythme d’un événement majeur : la clôture officielle de la formation des nouveaux territoriaux par le Vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani. Ce moment solennel, tenu sur l’esplanade du bâtiment du 30 juin, a été l’occasion pour les autorités de lancer un appel fort à la mobilisation citoyenne face aux défis sécuritaires croissants dans le pays.

Accueilli dans une ambiance festive par le gouverneur du Haut-Katanga et une foule nombreuse, Jacquemain Shabani a mis l’accent sur l’importance de la formation des territoriaux, qui vise à renforcer la gouvernance locale à travers une meilleure connaissance des textes légaux encadrant la sécurité publique. Cette démarche s’inscrit dans la vision du président Félix Tshisekedi pour une gouvernance participative et sécuritaire.

« La République Démocratique du Congo est en pleine bataille pour sa souveraineté, notamment face aux agressions répétées dans l’Est du pays. Cette nouvelle gouvernance territoriale a besoin de la participation de tous », a-t-il martelé devant les habitants du Haut-Katanga.

La province n’est pas épargnée par l’insécurité. Lubumbashi, Likasi et Kasumbalesa sont le théâtre de multiples actes de banditisme, souvent attribués à des groupes non identifiés. Les jeunes désœuvrés deviennent les premières victimes ou acteurs de cette spirale de violence. Conscient de cette réalité, le ministre a annoncé le lancement imminent de l’opération Ndobo (hameçon), destinée à mettre hors d’état de nuire les fauteurs de troubles.

En présence du commissaire adjoint de la police nationale, Jacquemain Shabani a réaffirmé l’engagement du gouvernement à doter les forces de l’ordre de moyens efficaces et de stratégies adaptées pour restaurer la paix et la sécurité dans la région.

Cette clôture de formation ne marque donc pas une fin, mais bien un nouveau départ pour une gouvernance de proximité renforcée, où l’État et la population marchent main dans la main contre l’insécurité.

César Marcelo depuis Lubumbashi