La peau de bœuf a déjà inoculé les habitudes alimentaires des habitants de Bunia, voire ceux de la RDC en général.

Cette partie du pelage animal est vendue à part la chair qui est une valeur nutritive bien sûr, mais peut toutefois, présenter des risques d’intoxication pour ses consommateurs, si elle est mal dépilée.

Ce qui est de la vente et de la consommation, les vendeurs de cette partie velue de bœuf gagnent leur vie grâce à cette activité commerciale. Quant aux consommateurs, les uns disent avoir la nostalgie de leur enfance et certains par contre, disent que « le Ngozi Ya Ngombe » « la peau de boeuf» est utilisée dans plusieurs recettes.

La peau de bœuf est un produit très rentable, indiquent d’autres intéressés par la vente de cette peau animale.

Actuellement, avec le brassage culturel, la consommation de « Ngozi Ya Ngombe » rentre dans les habitudes alimentaires des ituriens, alors qu’avant, il en n’était pas le cas.

Risque d’intoxication ?

Bien sûr ! Par exemple pour la viande boucanée, certains vendeurs n’hésitent pas à utiliser de vieux pneus et autres caoutchoucs pour la boucanerie. Or, il s’observe selon les spécialistes, un pneu est constitué des caoutchoucs naturels et artificiels, de corps chimiques dangereux comme du soufre, du noir de carbone, de la silice, des huiles et bien d’autres toxines ainsi bien des câbles, textiles, etc., qui sont tous dangereux pour la santé humaine.

S’il s’avère que la consommation de la peau de bœuf présente des avantages socio-économiques, il est aussi important qu’une attention particulière soit portée aux conditions de son dépilage avant consommation. On peut consommer cette viande à condition que la peau ait été rendue boucanée avec du bois de chauffage.

Astuce

Au cas où l’on voudrait ajouter cette viande au menu, il est conseillé d’acheter soi-même la peau de bœuf encore fraîche et la mettre au fumoir ou alors, veiller à ce qu’elle soit décapée avec du bois de chauffage bien entendu.

Il sied de savoir que la consommation de la peau de bœuf est aussi une part de la gastronomie iturienne.

Papy Kilongo